Intervention de Martial Gerlinger

Réunion du mercredi 29 mai 2024 à 15h30
Commission d'enquête sur le montage juridique et financier du projet d'autoroute a

Martial Gerlinger, directeur général d'Atosca :

Ce que j'en comprends, cette délibération concerne le tracé décidé à l'issue de la DUP. Ce choix ne relève pas de ma compétence en tant que concessionnaire, mais de l'État, qui a déterminé ce tracé à l'issue du processus de déclaration d'utilité publique. Il semble qu'il y ait des regrets, bien que je n'aie pas la délibération sous les yeux et que je puisse donc commettre des approximations. La chambre d'agriculture déplore que pour certaines portions, le tracé de l'autoroute, telle qu'elle est configurée à l'issue de la DUP, soit proche de la RN126, ce qui peut entraîner des délaissés relativement importants. Je peux confirmer l'engagement que nous avons mis en œuvre. La chambre d'agriculture, si vous la réinterrogiez aujourd'hui, vous dirait probablement la même chose. Nous avons travaillé sur le tracé qui nous était imposé, de manière que les délaissés soient les plus faibles possibles. Nous avons configuré les largeurs de terrain de manière à permettre une exploitation continue lorsque cela était possible. Lorsque les largeurs n'étaient pas suffisantes, nous avons installé des infrastructures de l'autoroute, comme des bassins de rétention, pour minimiser les impacts en termes de délaissés.

Je le redis très clairement, le projet sur lequel nous travaillons actuellement, concerne le DPAC, où nous avons une bonne visibilité. En revanche, pour les autres terrains en bordure, nous n'en avons souvent pas la propriété. De ce fait, je n'ai pas suffisamment avancé sur ce chantier. Je n'ai pas encore eu les concertations ni les discussions nécessaires avec les propriétaires et la chambre d'agriculture pour pouvoir affirmer qu'il y aurait un projet spécifique à ces endroits. Les terrains délaissés sur lesquels nous travaillons concernent exclusivement les délaissés d'autoroutes, dans le cadre du tracé autoroutier. Par exemple, les boucles des échangeurs génèrent des terrains à l'intérieur de ces boucles qui ne sont plus utilisables pour l'agriculture, car ils se trouvent dans le DPAC. Ces terrains ne peuvent donc pas être exploités à des fins agricoles. Nous envisageons d'utiliser ces parcelles pour installer des panneaux, ainsi que les talus situés dans certaines zones de l'autoroute, qui restent également dans le DPAC et nécessitent un entretien de notre part. Ces espaces pourraient potentiellement servir à d'autres usages, sauf lorsqu'ils sont destinés à des mesures compensatoires. Pour répondre à votre question sur l'articulation avec l'A69, nous nous concentrons uniquement sur ces terrains spécifiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion