J'ai déjà eu l'occasion de m'exprimer sur ce sujet, notamment lors de votre visite sur place et lors de l'audition à laquelle j'ai participé le 4 avril dernier. Les conditions dans lesquelles nous menons ce chantier entraînent parfois des écarts dans l'application de l'autorisation environnementale. Ces écarts sont constatés par les autorités instructrices, les services de l'État et la Dreal. Ces services accomplissent leur travail de manière rigoureuse, ce qui me semble tout à fait légitime. Nous échangeons ensuite avec eux pour déterminer comment corriger ces écarts, que ce soit en termes de processus, d'organisation ou de traitement. À chaque mise en demeure, nous procédons ainsi. Une réunion récente avec les services de l'État a abordé ces sujets. Sur un chantier de cette envergure, vu les conditions de réalisation, il est malheureusement habituel de constater des écarts et de les traiter. Je confirme notre engagement à les corriger.
S'agissant du dossier de la Crémade, je confirme que les abattages réalisés étaient nécessaires pour sécuriser le site, compte tenu des conditions très difficiles que nous vivions à ce moment-là, en lien avec les forces de l'ordre et la préfecture. Nous avons effectué toutes les vérifications environnementales avec l'écologue avant les abattages pour nous assurer du respect des conditions de l'autorisation environnementale. Nous avons vérifié qu'il n'y avait ni chiroptères ni oiseaux dans les arbres, ce qui nous a permis de procéder aux coupes. Il reste une discussion avec les services de la Dreal concernant l'absence d'une autorisation explicite de leur part. Cette question est en cours de discussion.