En réponse à votre première question concernant les déclarations à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, je propose de vous transmettre les déclarations que nous avons effectuées sur ce sujet. L'autorité a été mise en place en 2017, et il serait plus précis de vous fournir ces documents directement, car je ne les gère pas quotidiennement. Vous savez que les entreprises pharmaceutiques sont soumises, depuis 1992 et la loi dite diverses mesures d'ordre social (DMOS), à certaines obligations de déclaration concernant leurs relations avec les médecins, les pharmaciens, etc. Ces déclarations sont nombreuses et, bien que je ne les traite pas quotidiennement, je pourrais vous les rendre transparentes dans le cadre de cette commission d'enquête. En ce qui concerne les indicateurs de transparence que vous mentionnez, ils font l'objet de divers contrôles. Premièrement, la déclaration extra-financière est vérifiée par les commissaires aux comptes de l'entreprise. Ensuite, les organismes que j'ai cités, qui ont attribué des cotations à Pierre Fabre sur sa politique RSE, publient eux-mêmes leurs travaux, rendant ces informations accessibles. De plus, nous produisons chaque année un rapport environnemental et sociétal au sein de l'entreprise.
Pour répondre plus précisément à votre question sur la manière dont nous associons les parties prenantes, le rapport que nous émettons, bien qu'interne, est rendu public. Il fait l'objet de travaux avec des parties prenantes, principalement des associations de patients, des associations environnementales et des clients de l'entreprise, notamment des pharmaciens français. Ces derniers examinent les actions entreprises et émettent leurs opinions à ce sujet.
Votre dernière question sur les rencontres potentielles avec des associations environnementales ou des ONG dans le cadre du projet autoroutier : nous n'avons pas eu de telles interactions. Nous avons adopté une attitude, qui pourrait nous être reprochée, mais que nous assumons pleinement, nous ne nous sommes exprimés sur le sujet de l'autoroute qu'à deux reprises, lorsque le débat est devenu public : d'abord, par un courrier rendu public en réponse à une ONG, puis à l'occasion de l'enquête publique environnementale en janvier 2023. En dehors de ces deux interventions, nous n'avons fait aucune autre déclaration.