Je vais répondre très simplement à votre question. Pour renforcer la protection des sites de l'entreprise et des personnels, nous avons mis en place plusieurs mesures. Nous restons très discrets lors de l'organisation de certaines réunions, comme celle de la semaine dernière à Toulouse, où tous les directeurs de filiale étaient présents pour une semaine, comme c'est traditionnel. Nous demandons à chacun de ne pas communiquer sur les réseaux sociaux. Nous utilisons le centre des congrès Pierre-Baudis, situé au centre de Toulouse, sans afficher le nom de Pierre Fabre sur les portes. En effet, lors d'un séminaire organisé à Lille en janvier ou février dernier, le bâtiment avait été tagué avec des inscriptions. En résumé, nous avons déposé vingt-trois plaintes et mains courantes, et l'entreprise estime le coût additionnel de sa protection à 550 000 euros. Pierre Fabre est une entreprise traditionnellement très ouverte, dont les sites ne sont pas clos, conformément à la volonté de monsieur Fabre. Les sites, souvent boisés et de grande superficie, ne sont pas grillagés. Nos moyens de protection sont ce qu'ils peuvent être aujourd'hui, mais je pense avoir répondu précisément à votre question. Quant à l'appel au boycott, il relève de la liberté d'expression en France. Cet appel n'est pas contournable ni attaquable juridiquement. Nous le subissons, et nous regrettons surtout les agressions que cet appel peut représenter pour les pharmaciens et parapharmaciens français, qui sont les clients de cette entreprise, comme je l'ai rappelé en introduction.