Oui, monsieur le député, la réduction de cette dépense a eu un impact positif. C'est une bonne nouvelle pour une gestion régionale complexe, d'autant plus que nos dotations ont diminué. Depuis 2017, nous sommes la seule strate de collectivité locale à avoir vu ses dotations de l'État baisser. De plus, nous n'avons pas bénéficié de compensations pour le surcoût énergétique ou les surcoûts de carburant. Les métropoles et agglomérations en Occitanie ont reçu, de la part du Gouvernement, une enveloppe pour compenser ces surcoûts, notamment pour les dépenses de transport énergétique et de carburant.
À l'échelle de l'Occitanie, cela représente 30 millions d'euros. La région devra assumer ces 30 millions d'euros, alors même que nos dotations diminuent. Je pourrais vous en détailler davantage les effets, mais je ne vais pas m'attarder sur ce point. Il est important de noter que nous avons subi des surcoûts significatifs sur les dépenses énergétiques, comme tous les Français. En particulier, nos transports en commun ont été impactés. Comme je l'ai indiqué à madame la députée Ferrer, nous avons une desserte maximale en France pour les territoires ruraux, afin de proposer des solutions décarbonées aux 6 millions d'habitants de notre région, et pas uniquement à ceux vivant dans les zones urbaines. En outre, les coûts des infrastructures ont également augmenté, que ce soit pour les bâtiments ou les infrastructures ferroviaires. Les programmations de travaux ferroviaires, que la région finance à 100 %, ont vu des augmentations de 15 % par rapport à ce qui était inscrit au budget, après les appels d'offres. Le différentiel positif a été alloué à ces dépassements, principalement sur le transport ferroviaire. Je demanderai à mon DGS de me fournir des détails, mais je pense que ces dépassements concernent intégralement le ferroviaire, ainsi que le fonctionnement de nos cars liO, en raison de l'augmentation des coûts des carburants.