Nous pouvons refuser un projet parce que nous ne sommes pas en accord avec ce qui sera mis en place, notamment en l'absence de précepteur sur le tournage, alors qu'un enfant est déscolarisé pendant trente ou quarante jours et envoyé à l'étranger sans encadrement adéquat. Au début du casting, il est essentiel de garantir un encadrement rigoureux. Ce qui est particulièrement préoccupant, c'est que, lorsque nous refusons un projet en raison d'un manque d'encadrement pour l'enfant, nous savons pertinemment que quelqu'un d'autre acceptera ce projet par la suite. Comment encadrer cette situation ? Si nous refusons un projet pour des raisons déontologiques, comment assurer que la suite soit correctement encadrée ? Si ce n'est pas nous, il y aura toujours quelqu'un qui acceptera le projet, souvent par nécessité de cumuler des heures, de maintenir son statut d'intermittent ou simplement de travailler. Cette personne ne sera pas forcément compétente, passionnée ou respectueuse de la charte déontologique.