Dans les pays anglo-saxons, il existe un véritable encadrement des pratiques. On ne fait pas ce que l'on veut. Je reprends vos propos : en France, il y a un déni de vulnérabilité. L'auteur-réalisateur détient tous les pouvoirs. Pensez-vous qu'il soit nécessaire de valoriser davantage votre fonction, qui semble méconnue, et de mettre en place un cadre juridique pour mieux protéger les acteurs ? Actuellement, la situation est assez anarchique. Aux États-Unis, par exemple, les scènes intimes sont détaillées et il existe une obligation de prévenir quarante-huit heures à l'avance, ce qui n'est pas le cas en France. Pensez-vous qu'une évolution du cadre juridique serait bénéfique pour mieux protéger les acteurs et éviter des situations problématiques ? La carrière est une chose, mais le choc psychologique est, à mon avis, bien plus important. Estimez-vous qu'il faille encadrer juridiquement ces dispositifs de manière plus stricte ?