L'hebdomadaire Marianne a fait état de tentatives d'internationalisation du MIN. Si ces affirmations sont fondées, où en sont ces projets, quels objectifs visent-ils et quel intérêt présentent-ils pour la souveraineté alimentaire française ? J'aurais du mal à comprendre, eu égard à votre mandat, que vous choisissiez de vous tourner vers l'international et de partager vos pratiques avec d'autres pays.
La presse évoque notamment des tentatives d'internationalisation en direction de la Russie, entre 2014 et 2015. Ces affirmations sont-elles fondées ? Le cas échéant, le gouvernement de l'époque a-t-il soutenu ces démarches ou s'y est-il opposé ? Je rappelle qu'à l'époque, la souveraineté alimentaire était déjà une source de tension avec le régime russe qui, en réponse à des sanctions européennes, avait décrété un embargo sur des produits tels que le lait, les céréales ou les pommes, entre autres exemples.