S'agissant de la sécurité alimentaire – qui dépend, en Île-de-France, du bon fonctionnement du MIN de Rungis –, les services du Premier ministre ne devraient-ils pas être renforcés en matière de planification et de gestion des crises ?
Si le train des primeurs, qui relie Paris à Perpignan, devait disparaître, 20 000 à 25 000 camions supplémentaires circuleraient sur les routes de France. Or, la SEMMARIS aurait, semble-t-il, un projet de terminal multimodal, dont les travaux commenceraient fin 2024 – ou, selon d'autres annonces, en avril 2025 – et qui viserait à porter à 20 % la part du ferroviaire dans les approvisionnements, ce qui reviendrait à supprimer 60 000 camions de la circulation. Que pouvez-vous nous dire de ce projet et de l'avenir du train des primeurs ?
Pourriez-vous aussi nous apporter des précisions sur Agoralim ? Par ce projet, vous semblez vouloir renforcer la relation directe du producteur et de l'acheteur, selon le modèle dit B to B (business to business). Le marché de Rungis est-il seulement un lieu où se rencontrent un producteur et un acheteur ou joue-t-il également un rôle essentiel dans la formation des prix ? Les récentes actions des agriculteurs nous feraient pencher pour la seconde hypothèse.