Des aides directes au revenu, découplées, sont déjà versées aux actifs agricoles, qui sont libres de produire ce qu'ils veulent sur les terres qu'ils exploitent. La question d'une meilleure répartition de ces aides se pose indubitablement, mais je ne vois pas très bien comment on pourrait fixer un revenu minimum agricole : une telle option ne me semble pas réaliste dans une économie de marché, qui est la seule hypothèse dans laquelle je me place.
Pour en venir à votre première question, il faut bien sûr promouvoir une utilisation raisonnable et raisonnée des fertilisants. L'état des terres est loin d'être satisfaisant partout et l'enjeu est réel : un équilibre doit être trouvé entre, d'une part, la rentabilité et la productivité et, d'autre part, la biodiversité et la protection des sols à long terme. N'étant pas un spécialiste de ces questions, je ne peux pas vous donner d'informations supplémentaires, mais il est évident que la question mérite d'être creusée.