Vous avez fortement critiqué les dernières réformes européennes, notamment le Pacte vert et la stratégie « De la ferme à la fourchette ». Quelles réformes aurait-il fallu mener pour renforcer la compétitivité tout en respectant les accords internationaux comme celui de Paris ?
Les auditions ont confirmé l'extrême dépendance de la production agricole française aux protéines de soja : la législation brésilienne oblige les propriétaires terriens, notamment ceux du Mato Grosso, État brésilien qui produit beaucoup de soja, à préserver 80 % de l'espace forestier utilisé en Amazonie pour lutter contre le changement climatique, 20 % pouvant être dédié à la culture du soja. Ce type de législation nationale, contesté par les producteurs locaux, est-il trop contraignant ou devrions-nous nous en inspirer et limiter notre production ? Une telle clause se retrouve-t-elle dans les accords signés avec des pays tiers ou est-elle contraire aux intérêts communs ?