Les études existent. En matière ferroviaire, nous avons dépassé le stade des études en posant des actes concrets. Nous avons pris des mesures significatives, notamment en réformant la SNCF. D'aucuns estimaient que c'était absolument impossible. Nous avons garanti le caractère public de l'entreprise et repris 35 milliards d'euros de dettes, ce qui n'est pas négligeable. Nous investissons plus de 3 milliards d'euros dans le réseau, ce qui est considérable comparé au milliard d'euros investi en 2012 à l'époque de l'accident de Brétigny. Vous pouvez discuter de l'intensité de l'action gouvernementale dans le domaine ferroviaire. Je ne partage d'ailleurs pas l'avis de madame la rapporteure selon lequel les TGV seraient uniquement à l'usage des riches, le train Ouigo étant un contre-exemple. Nous avons cherché à être efficaces sur tous les dossiers et à compléter les autres modes de transport de la manière la plus cohérente possible.