Nous ne faisons pas tout bien, mais nous sommes entièrement responsables de ce que nous achetons en direct. C'est le cas d'Agromousquetaires comme de nos MDD, conformément au cahier des charges.
Quant aux marques nationales, certaines sont très transparentes, d'autres pas du tout. Nous ne pouvons pas être responsables d'une négociation qui a lieu le plus souvent ailleurs qu'en France avec un acheteur de matière première qui travaille pour une grande multinationale et qui achète en direct. L'option 3 n'est pas transparente du tout. Elle n'indique ni la valeur ni la provenance de la matière première agricole ; elle donne simplement un tarif dont une partie est due à une augmentation du prix de la matière première agricole. Il y a des différences importantes entre les déclarations et l'authentification que nous recevons. Quand il y a un transformateur entre l'agriculteur et nous, sans transparence, comment faire ?
Depuis le 1er janvier 2022, le prix d'achat aux grandes marques a augmenté de 18 à 20 %. Et en 2024, bien que nous ayons observé un reflux du prix de la matière première – Agromousquetaires facture moins cher à Intermarché –, les négociations se sont encore terminées par une hausse d'environ 1 %, et cela devrait continuer l'an prochain. Quand on a une telle augmentation du prix d'achat aux transformateurs, où est le ruissellement ?