Nous comptons sur vous pour que tous les acteurs appliquent les lois françaises, qu'ils se trouvent en France ou à l'étranger.
Nous pensons en effet qu'il faut peser sur le marché. Intermarché à lui seul n'est pas ridicule, avec 18 % de parts de marché une fois que nous aurons consolidé notre croissance externe. C'est tout à fait suffisant avec les PME et TPE ; il faut même faire attention à équilibrer le rapport de force – nos acheteurs y sont très sensibilisés.
En revanche, avec les plus grands groupes, c'est clairement insuffisant dans la mesure où leurs directions sont rarement en France ou, si c'est le cas, sont souvent pilotées en Europe, voire au niveau mondial. Pour ces grandes multinationales, nous ne pesons pas grand-chose. Le fait de s'allier avec Auchan, qui est dans la même nécessité d'agir, et de compléter le dispositif avec le groupe Casino recomposé nous permettra d'être un client un peu plus important et de peser un peu plus vis-à-vis de ces grands groupes. C'est pour cela que nous l'avons fait. Nous avons tenté d'agir seuls : ce n'est pas génial car on a du mal à négocier. Je ne dis pas que c'est le cas avec tous, certains sont très coopératifs, mais c'est un peu plus compliqué avec d'autres.