C'est une réalité de marché, particulièrement en ce moment : si le premier prix de la tomate est à 1 euro chez Lidl, chez Leclerc et chez Carrefour, il sera très compliqué de proposer une entrée de gamme à 1,30 euro. Nous avons donc fait le choix, il y a quelques années, d'adopter une approche marketing sur les fruits et légumes français en créant la marque Mon marché plaisir, qui fait une vraie différence. Le seul inconvénient de cette démarche est qu'elle consomme un peu d'emballage puisqu'il faut raconter l'histoire du produit en mettant le logo made in France, etc.
Nous avons considéré que les deux devaient coexister parce qu'il existe différents profils de clients. Il y a celui qui adorerait acheter de la tomate française mais qui n'en a pas les moyens : il n'a pas le choix – un Français sur deux est à dix euros près à la fin du mois. Mais nous devons aussi nous adresser aux Français qui ont du pouvoir d'achat, en marketant et en faisant voir très clairement le cahier des charges du made in France. Nous sommes un des seuls distributeurs à avoir choisi de se différencier de cette façon, en créant une marque en fruits et légumes avec un sourçage et un cahier des charges qui ne portent que sur des produits français.