Nous sommes favorables à ce qu'il y ait la plus grande transparence sur l'origine des produits, parce que nous sentons que c'est un facteur de différenciation. Même si, comme je vous l'ai dit, un vendeur indépendant peut compléter ce qu'Intermarché lui propose, nous misons vraiment, en amont, sur le made in France et nous avons intérêt à le revendiquer.
Ce que nous sentons, pour être dans les instances qui promeuvent ce type d'évolution, c'est que nos industriels y sont plutôt réticents. Certains y voient un exercice imposé qui les empêche de réduire leurs coûts de production et qui n'est pas au service de leur modèle économique. Nous n'avons pas l'obligation d'imposer cette transparence dans le cahier des charges mais, de la même façon que nous avions incité nos industriels à être vertueux sur le nutri-score, nous leur demandons d'être transparents sur l'origine. Ce n'est pas aussi simple que cela car, au gré des saisons et de la volatilité de la matière première, le sourçage peut changer et la proportion évoluer d'un produit à l'autre.