On n'est pas à l'abri de trouver dans l'un de nos magasins de l'angus d'origine irlandaise, si un commerçant choisit de compléter l'approvisionnement qui vient de nos usines, mais ce ne sera jamais plus de 10 % car 90 % de la production vendue par un Intermarché vient de nos usines et est d'origine française ; sur les 5 à 10 % restants, il peut arriver que l'on trouve de la viande qui n'est pas d'origine française. À titre d'exemple, il se peut que la centrale propose un gigot d'agneau français mais qu'un indépendant fasse le choix de l'acheter en Nouvelle-Zélande pour le vendre à 9,95 euros, parce que des familles ont besoin de ce prix-là.
Notre organisation est duale, avec un schéma directeur franco-français et des indépendants qui ont une part de liberté ; mais ce qui est certain, c'est qu'il y a toujours dans nos rayons une part très majoritaire de viande d'origine française venue de nos usines. La présence de viande étrangère dans nos rayons reste vraiment anecdotique. Nous sommes très vigilants sur ce point et avons des forces de vente qui tournent dans les magasins : nous sommes à peu près certains que toute notre volaille est française, puisque cela figure dans le cahier des charges de nos fournisseurs.