En tant que ministre, vous avez géré le dossier du glyphosate. Alors que l'absence de solution alternative vous avait, à l'époque, permis d'obtenir un sursis – je ne suis d'ailleurs pas convaincu que la science en ait identifié une depuis –, j'ai le sentiment que le Gouvernement a fait un choix différent pour les néonicotinoïdes : il a décidé de se coucher et de verser des indemnisations aux betteraviers plutôt que de se battre pour obtenir des dérogations à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). De ce fait, nous subissons la concurrence déloyale de notre voisin allemand, ce qui me semble problématique.