La majorité à laquelle vous appartenez n'a pourtant pas daigné alléger la fiscalité qui pèse sur la transmission des exploitations. Cette question est devenue un serpent de mer pour le monde agricole en général et pour la filière viticole en particulier – en Champagne, dont je suis originaire, on subit de plein fouet la hausse des prix du foncier. Je faisais ainsi remarquer ce matin à votre successeur, M. Didier Guillaume, que Le Monde soulignait déjà, en 2020, qu'il reviendrait à un futur ministre de l'agriculture de faire adopter une loi en vue de réduire la pression fiscale pour faciliter les transmissions agricoles. Pourquoi n'est-ce toujours pas fait, alors que vous êtes au pouvoir depuis 2017 – et même depuis 2012 en tant que député de la majorité socialiste ?