En précisant que nul n'est censé ignorer la loi, vous semblez convenir que cette disposition d'Egalim 1, que nous avons découverte à la faveur des auditions, pose une difficulté d'application. Pour permettre une juste rémunération des agriculteurs, il faudrait commencer par l'appliquer plutôt que se concentrer sur les relations entre les industriels et la grande distribution, sans garantie que la préservation de la matière première agricole se répercute sur le producteur.
Je ne comprends donc pas le débat actuel, ni l'idée d'une loi Egalim à l'échelle européenne : elle viserait à régler le problème de centrales européennes, au deuxième rang des relations commerciales, alors qu'il suffirait de s'attaquer au premier niveau.