Je comprends que vous ayez voulu montrer le chemin, mais depuis la loi Egalim 1, c'est-à-dire depuis cinq ou six ans – et il faudra encore du temps –, c'est l'agriculture française qui porte le fardeau de cette ambition, alors qu'elle doit courir la même course que ceux qui mettent du temps à s'appliquer les mêmes exigences. Je me demande si cela a bien été pris en compte.
Par ailleurs, les observateurs ont noté que votre passage au ministère a été marqué par un rapport de force avec le ministère de l'écologie. Ce rapport de force était-il lié à la personnalité de Nicolas Hulot, qui était alors à sa tête et avait du poids dans le Gouvernement, ou s'agit-il d'un rapport de force permanent qui existe non seulement entre les ministres, mais aussi entre les services ? Quelle est la nature des arbitrages qui peuvent être rendus au bénéfice des préoccupations du ministère de l'agriculture pour maintenir une agriculture compétitive et productive ?