Disposez-vous de statistiques sur l'accès des femmes à des médecins spécialisés, notamment des gynécologues ? Quelles sont les implications de cet accès sur la prévention des cancers de l'utérus et sur le suivi de l'infertilité ? Dans mon département, il est fréquent que les jeunes filles, dont les mères ne sont pas suivies par un gynécologue, rencontrent des difficultés à consulter un spécialiste. Bien que des gynécologues d'urgence soient disponibles dans les hôpitaux, l'accès à ces professionnels reste problématique. Existe-t-il des statistiques à ce sujet ?
Par ailleurs, je souhaite attirer l'attention sur les statistiques concernant les personnes non admises aux urgences. Ces personnes, qui devraient être prises en charge, sont parfois renvoyées chez elles, ce qui peut entraîner des conséquences dramatiques. Dans nos départements, par exemple, l'attente pour un lit en psychiatrie peut mener à des suicides.
De plus, certaines personnes sont renvoyées chez elles durant le mois d'août, faute de moyens adéquats. Existe-t-il des statistiques sur ces personnes qui devraient être admises aux urgences, mais qui ne le sont pas ?