Nous examinons la capacité d'accueil des hôpitaux. En tenant compte de la dégradation observée ces dernières années, qui est également partagée avec la médecine en contexte épidémique, peut-on, sans risque de biais, analyser l'évolution de l'offre de soins à l'hôpital en la dissociant de ce qui se passe en médecine de ville ?
Nous avons évoqué la question des urgences, mais il ne s'agit pas uniquement de cela ; de nombreux autres sujets sont concernés. Actuellement, dans de nombreux endroits, les spécialistes ne sont plus présents en ville et le patient fait directement appel aux spécialistes à l'hôpital.
Il est donc crucial de déterminer si les problèmes constatés sont intrinsèques à l'hôpital ou s'ils résultent d'un problème de « vases communicants » entre les différents acteurs de soins. Cette complexité rend l'analyse plus difficile. Disposez-vous d'indicateurs permettant de mesurer la diminution de l'offre de soins à l'hôpital parallèlement à celle de la médecine de ville ? Cela permettrait de mieux comprendre la situation et de voir comment ces deux aspects interagissent éventuellement.