Les résultats de l'enquête seront rendus publics et sont attendus avec impatience. Je vous invite à visiter l'hôpital de Remiremont, où l'on constate un manque flagrant d'internes par rapport à d'autres hôpitaux du département, sans même mentionner le CHU de Nancy.
En réalité, la majorité des cliniques privées se trouve dans des grandes villes déjà pourvues d'hôpitaux publics de référence. Comment comptez-vous gérer les territoires ruraux, où l'accès aux soins est beaucoup plus compliqué ? Si, dans certaines villes, les cliniques privées augmentent leur participation à la PDSES, cela signifie-t-il que les médecins des hôpitaux publics seront transférés vers des hôpitaux plus petits et ruraux pour continuer cette mission ?
Enfin, comment pouvons-nous expliquer à la population qu'un médecin, en travaillant dans deux hôpitaux, perçoit des primes relativement importantes, alors même que son hôpital de référence manque cruellement de médecins dans sa spécialité ? Les retours du terrain indiquent que certains médecins « mercenaires » semblent moins enclins à s'investir dans leur hôpital d'origine. Est-il normal que l'argent public contribue à cette situation ?