Vous nous avez exposé les conséquences de l'après Orion. Nous ne pouvons qu'en tirer des leçons pour les crises de demain. Selon votre rapport, nos effectifs interarmées sont composés de 240 000 hommes, sans compter les réservistes. In fine, seule une division serait mobilisable en cas de conflit, ce qui s'avère bien trop peu. À titre d'exemple, la Russie disposerait d'une cinquantaine de divisions sur son front.
Il se dégage de cette conclusion une réelle problématique de recrutement, d'autant plus que le doublement des réserves a été voté lors de la dernière LPM. Je relève cependant certains efforts en ce sens, tels que la mise en place d'une campagne de communication et de formation pour promouvoir les carrières militaires. Je me permets de citer en exemple les centres de préparation militaire, qui permettent aux 16-20 ans de découvrir les missions et la vie de la marine lors des week-ends et des congés scolaires, en vue de révéler des vocations et de créer une dynamique de recrutement. Le succès est tel que des nouveaux centres de préparation militaire marine (PMM) ouvrent leurs portes, dont un à Boulogne-sur-Mer.
Pensez-vous que généraliser les préparations militaires « marine » aux armées de l'air et de terre puisse représenter une solution pour nous aider à atteindre notre objectif de réserve active ? Disposez-vous de pistes supplémentaires pour doubler nos effectifs ?