Lors de nos travaux, nous avons éprouvé les dysfonctionnements et manques du SNU en matière de transport, d'hébergement et de restauration. Les encadrants ne sont pas toujours suffisamment outillés et il faudrait qu'ils soient accompagnés de psychologues. De même, les sanctions collectives existent encore, en dépit des scandales constatés dans certaines sections de SNU. Il ne semble donc pas opportun de généraliser le dispositif, qui soulève également le scepticisme de l'armée. En outre, la loi de programmation militaire (LPM) prévoyait un rapport sur celui-ci, mais il n'a pas toujours pas été réalisé. Toute volonté de généralisation devrait par ailleurs être précédée d'un débat parlementaire.
Ensuite, je ne serais pas aussi sévère avec les professeurs, qui sont désireux de répondre aux élèves. Cela nécessite une formation continue, mais aussi que les élèves s'emparent de ces sujets de défense dans le cadre de discussions en classe plutôt que dans une démarche prescriptive et descendante, à tous les niveaux de scolarité.