Merci de soulever ce sujet important. Le français est la troisième langue des affaires. Elle est parlée par près de 400 millions de locuteurs – plus de 700 millions à l'horizon 2050. Nous travaillons avec les entreprises, qui sont de plus en plus mobilisées pour tirer profit des possibilités que représente l'espace francophone. Pour ce faire, nous nous appuyons sur l'Alliance des patronats francophones – j'étais à Marrakech, jeudi dernier, pour assister à l'un de leurs événements –, sur le Forum francophone des affaires, ainsi que sur l'OIF, au travers de sa mission économique et commerciale. Nous sommes convaincus que parler la même langue facilite le commerce. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'espace francophone représente 16 % du PIB mondial et 20 % des échanges.
Le président de la République, en lien avec Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l'OIF, a souhaité donner une dimension économique particulière au prochain sommet de la francophonie, qui se tiendra en octobre à Paris et à Villers-Cotterêts. À cet égard, l'Alliance des patronats francophones et Business France prévoient un événement spécial intitulé FrancoTech, afin que les entrepreneurs de l'espace francophone partagent leurs innovations, présentent leurs projets et, plus généralement, créent du lien en vue de construire un courant d'affaires pour l'avenir. Vous avez raison, il faut mobiliser le plus d'énergies possible pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones.