Il y a une volonté européenne et de plusieurs acteurs internationaux mais il y en a d'autres qui ne veulent pas faire bouger les choses, à commencer par la Chine ou les États-Unis. Nous en prenons acte et nous regardons la situation avec lucidité mais sans nous résigner pour autant.
Au fond, pour nous, il n'y a pas d'alternative, à terme, à cet ordre mondial. Nous devons donc continuer à faire confiance au principe de ces organisations multilatérales. Nous devons travailler au redémarrage de l'ensemble du dispositif de règlement des différends, qui est aujourd'hui bloqué par les États-Unis au niveau de l'Organe d'appel. Il faut aussi relancer la négociation d'accords. Ainsi, voir avancer la deuxième phase des négociations sur la pêche serait formidable.
Nous continuons à essayer de convaincre nos partenaires chinois et américains, mais aussi indiens, ces derniers ne faisant pas beaucoup d'efforts. Mais force est de constater que, pour l'instant, les choses n'avancent pas au sein de l'OMC.
Il faut donc s'organiser en conséquence pour protéger nos entreprises contre les pratiques déloyales.