Comme disait le président Sarkozy, « Je ne m'énerve pas, j'explique ». Il faut dire que tous les jours, j'entends des contrevérités ! Vous pouvez rire mais les femmes et les hommes qui bénéficient de cet accord ne comprennent pas pourquoi des parlementaires votent contre un traité qui leur est favorable. Nos amis et partenaires canadiens, qui sont disposés à travailler intelligemment avec nous, ne comprennent pas non plus. Ils nous demandent où sont les problèmes, pour travailler ensemble à des contrôles !
Tout cela explique ma réponse un peu passionnée. Mais, monsieur David, comme l'exige la procédure parlementaire, nous discuterons en deuxième lecture de la ratification de cet accord. Nous apporterons alors d'autres arguments. Nous disposerons des conclusions de la mission confiée à deux parlementaires et aussi de l'audit de l'étude d'impact de la Commission européenne, en toute transparence. Nous n'avons rien à cacher.
S'il y a des problèmes, il faudra les résoudre mais on ne peut pas balayer d'un revers de la main un accord qui est ultra-bénéfique pour notre pays, en premier lieu pour les agriculteurs et les entrepreneurs.