Nous nous opposerons avec force à cet amendement et au principe de contracyclicité.
Monsieur Ferracci, vous nous assénez une espèce d'argument d'autorité selon lequel ce principe relèverait du bon sens et que tout le monde le comprendrait. Mais comment expliquez-vous alors que tous les syndicats y sont opposés ? Comme lors de la réforme des retraites, vous voulez passer en force alors que personne n'est d'accord avec vous. Vos arguments vont bien pendant cinq minutes, mais ils ne font pas une politique publique.
Comme l'a dit notre collègue Vallaud, il n'y a pas de preuve que ce que vous avez instauré fonctionne. Bien au contraire, puisque tous les voyants sont au rouge.
En outre, la contracyclicité revient à nier le droit intrinsèque à l'assurance chômage, ce dernier n'étant pas une variable d'ajustement de vos politiques économiques. Percevoir l'assurance chômage, ce n'est pas faire la manche. C'est un droit. Les gens cotisent pour cela ; ils doivent être protégés et ne pas être soumis aux aléas de la bonne volonté de la majorité présidentielle.