Nous récusons, nous aussi, votre gestion des finances sociales. Vos gouvernements successifs ont endetté la sécurité sociale de 3,7 milliards d'euros supplémentaires depuis 2017, sans répondre aux besoins des populations. Le système de santé ne cesse de se dégrader. Tout comme la dette de l'État, la dette de la sécurité sociale tient, pour une large part, à l'affaiblissement – pour ne pas dire, à la désintégration – des ressources ; nous ne sommes pourtant pas avares de propositions pour en obtenir de nouvelles. La Cour des comptes indique qu'en 2024, les exonérations liées aux heures supplémentaires ont dépassé 2 milliards d'euros, tandis que l'exemption de la prime de partage de la valeur a dépassé 1 milliard ; c'est autant de moins pour la sécurité sociale. Vous ne cessez de rogner les recettes de la sécurité sociale : voilà le problème. C'est pourquoi nous proposons de supprimer l'article 3.