Cette dette liée à la crise sanitaire n'aurait jamais dû incomber à la sécurité sociale car elle découle de décisions prises par l'État et comporte des éléments disparates qui ne sont pas nécessairement de son ressort. À l'époque, j'avais fait adopter un amendement record, à 18 milliards d'euros, visant à renvoyer cette dette dans le giron de l'État. Adopté par l'Assemblée nationale, mon amendement a ensuite été éjecté au moment de l'adoption du budget par 49.3. Je persiste à penser que l'Assemblée nationale avait eu raison de l'adopter.