Avoir un créancier, lorsque l'on s'appelle le Rassemblement national, c'est un problème. Avoir des dizaines de millions de créanciers, c'est au contraire un gage d'indépendance.
Nous disposons déjà d'une certaine visibilité à l'émission, ainsi qu'au travers de la Banque de France et du FMI. Je ne nie cependant pas le manque de visibilité et le fait que la transparence pourrait être améliorée : la commission d'enquête présidée par notre collègue Juvin, à laquelle je fais confiance, doit apporter des réponses à ce sujet.
Je le redis : l'information n'écarte pas le danger, si jamais il y en avait un ! Et, sans entrer dans des considérations trop techniques, je soulignerai que la levée d'une partie de la confidentialité pourrait affecter les taux et la qualité de nos émissions.
Avis défavorable : je vous renvoie à la commission d'enquête.