La dette française est détenue – grosso modo – à hauteur d'un quart par la Banque centrale européenne (BCE), d'un quart par des Français, d'un autre quart par des résidents de la zone euro non français, et enfin d'un quart par des résidents hors zone euro.
Or la part des non-résidents évolue, tout comme la dette en elle-même, qui a crû de 1 000 milliards d'euros depuis 2017. La question de la souveraineté budgétaire est donc une question que nous devons nous poser. Nous devons aussi de la transparence aux Français. Cette dette les concerne tous, et non pas uniquement les contribuables.
J'ai été surprise d'entendre le ministre délégué souligner l'intérêt de la diversité des prêteurs et indiquer qu'il fallait tenir compte de l'offre des investisseurs. Derrière, il y a la situation de notre dette ; ne l'oublions pas.