Je ne donnerai évidemment pas de nom, mais j'ai l'exemple d'une personne qui a connu une amnésie de quarante ans. À l'âge de 55 ans, tout est remonté, quand son fils a atteint l'âge où il avait été violé. Or il fait face à un mur sur le plan judiciaire.
Nous sommes assez nombreux et nombreuses, au sein des associations de lutte contre les violences sexuelles, à souhaiter porter le délai de prescription à cinquante, soixante ou soixante-dix ans après la majorité, afin de rendre les faits imprescriptibles en pratique.