Vous avez dit que le silence est l'allié des agresseurs. À cet égard, j'ai cru comprendre que vous étiez partisans de l'élargissement aux majeurs du principe de prescription glissante que nous avons introduit s'agissant des viols et des agressions sexuelles commis contre des mineurs. En ce qui me concerne, je vais encore plus loin en plaidant, dans le cadre d'une proposition de loi, pour l'imprescriptibilité de ces crimes sexuels commis contre les mineurs.
Nous savons que les poursuites judiciaires aident les victimes à se reconstruire : ce fut votre cas. La question de la prescription revient-elle souvent chez celles que vous accompagnez depuis maintenant trois ans ?