À ce propos, j'estime que c'est le moment de faire évoluer la loi, afin d'établir une prescription glissante. Pour un même auteur présumé, une victime de faits non prescrits doit permettre de rouvrir tous les dossiers qui le seraient. En effet, je ne vois pas pourquoi certains faits seraient disqualifiés au motif qu'ils sont trop anciens quand d'autres, similaires, ne le sont pas. Tous les dossiers doivent peser à charge contre les agresseurs, même s'il revient évidemment ensuite au magistrat de se prononcer en toute indépendance.