En ce qui concerne les reportages, de petites choses ont été réalisées par des grands groupes, comme Radio France, notamment pour les pigistes réguliers. Nous pourrions néanmoins réfléchir à un dispositif national, qui consisterait en un numéro unique pour la presse, les arts, la culture, et qui serait accessible par n'importe qui, à n'importe quelle heure, même la nuit si possible, en cas d'agression ou de viol lors d'un reportage, d'une mission, d'un tournage. Nous pourrions nous inspirer de la cellule d'écoute de la mutuelle Audiens, avec laquelle nous travaillons, ou encore du 3919.
J'ajoute qu'il serait préférable d'éviter, voire d'interdire que des professionnels se logent mutuellement. Il est évidemment plus cher de payer un hôtel ou une auberge de jeunesse à quelqu'un qui se déplace, mais l'hébergement gratuit peut donner au bénéficiaire l'impression d'être redevable. Je ne vous fais pas un dessin : la personne accueillie est invitée à aller sur le canapé ou dans le lit de celui chez qui elle se trouve.