Un argument souvent opposé à ceux qui veulent lutter contre les violences au cinéma ou dans l'art en général est celui de toutes ces carrières de génies brisées – je le reprends avec beaucoup d'ironie, car on constate que ces carrières brisées sont finalement assez rares –, cette idée que l'art y perdrait. J'aimerais donc vous entendre sur le female gaze et sur tout ce que l'art pourrait gagner si des femmes qui, aujourd'hui, ne percent pas ou renoncent à une vocation en raison des violences qu'elles subissent ou risquent de subir trouvaient enfin leur place dans un monde culturel qui renouerait avec sa vocation émancipatrice.