L'idée de prévoir un contrat en amont est très bonne également. Évidemment, on peut changer d'avis : une scène d'amour ou de nudité, qui n'était pas prévue, peut se justifier dans la mise en scène. Mais il sera alors possible de demander son consentement à l'actrice ou à l'acteur a posteriori et de se mettre d'accord. C'est une question de bon sens. Tant qu'on n'use pas de violence, d'emprise, ni de verticalité dans son rapport à l'art et à autrui, tout peut très bien se passer.
Il existe bien au ministère de la culture une cellule d'écoute, avec laquelle nous sommes en relation ; nous leur transmettons des informations. Nous avons rencontré plusieurs fois Mme Agnès Saal, haute-fonctionnaire chargée de l'égalité des droits, et d'autres personnes. En revanche, si nous recevons un accusé de réception de nos signalements, nous ne sommes pas informées des suites. Maintenant, nous prévenons les directions en même temps que le ministère, comme ça tout le monde sait qui a connaissance du problème.