Je vais d'abord lire le témoignage d'une actrice qui indique que : « C'est un cliché qui nous colle à la peau, celui de l'actrice dont le corps appartient au metteur en scène ». Ce témoignage édifiant pose la question du caractère systémique des violences dans le monde du théâtre.
Selon vous, #MeTooThéâtre et l'amorce d'une évolution de la société ont-ils permis de réels changements dans votre milieu ? Ou l'omerta est-elle si forte qu'elle s'oppose à l'ouverture de discussions saines et libres, à une vraie libération de la parole ?
Le statut d'intermittent du spectacle peut entraîner une précarité constante et fragilise les professionnels, obligés de faire leur nombre d'heures à tout prix – au sens fort. Quelles solutions pourrions-nous envisager pour diminuer la précarité des jeunes concernés ou qu'ils puissent au moins, en cas de violences, engager une procédure, porter plainte, sans que ça leur coûte financièrement ?