Je ne comprends pas, madame la rapporteure, pourquoi vous tournez en dérision les amendements de cette discussion commune. Lors de l'examen des articles et des amendements précédents, nous avons cherché à promouvoir et à populariser les directives anticipées à l'occasion de chaque contact envisagé entre patient et professionnel de santé.
Lorsqu'une personne en fin de vie, ou du moins qui estime l'être, s'adresse à un soignant pour lui indiquer qu'elle envisage de recourir à l'aide à mourir, l'article 7 prévoit, dans ses alinéas 9 et 10, que ce soignant l'informe sur son état de santé ou encore sur les soins palliatifs. Il serait logique de l'informer également sur les directives anticipées, a fortiori dans le cas où une perte de discernement surviendrait entre le dépôt de la demande d'aide à mourir et l'administration de cette aide, ce qui rendrait utiles de telles directives.
C'est l'amendement que M. Le Gendre et d'autres collègues ont évoqué plus tôt et qui fera l'objet d'une discussion dans le cadre d'un groupe de travail. Les amendements de cette discussion sont donc réellement pertinents.