Je tiens à réagir vivement après avoir entendu notre collègue Potier dire qu'on ne peut pas décider de la vie ou de la mort d'une personne protégée, en sous-entendant que nous traiterions cette question par-dessus la jambe.
Or il ne s'agit pas de décider de la vie ou de la mort de quelqu'un. Nous parlons d'une demande exprimée par une personne majeure, atteinte d'une maladie incurable et qui souffre d'une douleur réfractaire. Cette demande doit être évaluée, le personnel de santé doit notamment vérifier si le patient s'exprime de façon libre et éclairée.
Il y a des expressions que l'on n'a pas le droit d'employer ici. Celle que vous avez utilisée est inacceptable.