Je remercie Mme Battistel d'avoir mentionné l'amendement rejeté à l'article précédent, qui visait à ajouter « quel que soit le mode d'expression ». Au moment de mettre en place l'aide à mourir, c'est-à-dire lorsque l'échéance est très rapprochée ou que l'état de santé du patient se dégrade rapidement, chercher à obtenir une manifestation écrite ne présente pas d'intérêt. Il faut que les patients puissent exprimer leur dernière volonté, quel qu'en soit le mode d'expression.
Monsieur Millienne, je comprends bien que vous ne cherchez pas à alourdir la procédure, mais à protéger les patients ; cependant, lorsque leur autonomie est altérée et qu'ils ont des difficultés à s'exprimer, exiger qu'ils se manifestent par écrit n'est pas agir en leur faveur.