C'est le sens qu'il faut donner à nos amendements de suppression, et ne pas les interpréter comme un souhait qu'il n'y ait pas de procédure. Même si ce projet de loi, à ce stade, nous inquiète profondément, cette procédure reste à tout le moins nécessaire : nous manifestons aussi, de cette manière, l'esprit de responsabilité qui vient d'être évoqué.
La procédure actuellement prévue ne nous satisfait pas. Allons-nous envisager plusieurs témoins ? Qu'en est-il de la transparence, de la traçabilité, du partage des informations médicales, de la collégialité, de la consultation d'un psychiatre ? Nous avons, madame la ministre, de nombreuses inquiétudes.