Il vise à compléter l'article 6 par l'alinéa suivant : « Avant toute ouverture d'une procédure d'accès à l'aide à mourir, le médecin informe le patient du pronostic de survie sur la pathologie et ses conséquences. »
L'objectif est de garantir au patient une information parfaite avant qu'il ne décide de recourir à l'aide à mourir. Elle lui permet d'estimer au mieux ses probabilités de survie – même s'il s'agit d'informations statistiques, elles lui donnent tout de même une idée de la situation. Cela pourrait l'encourager à s'accrocher à la vie.
Il y a six semaines, j'ai entendu parler d'une patiente à qui on avait annoncé une maladie grave et incurable, sans lui donner d'autre pronostic que le conseil de mettre rapidement ses papiers en ordre. Après trois semaines de traitement ciblé, on a établi un pronostic de 65 % de chances de survie à 5 ans. Vous comprendrez que cela change la vie.