En effet, le débat a eu lieu en commission spéciale, mais pas dans l'hémicycle. Or la question du consentement libre et éclairé des personnes qui se trouvent en détention se pose. Je prendrai un exemple tout simple : imaginez une personne qui vient d'être condamnée à une longue peine ou qui est en passe de l'être et qui sait qu'elle est atteinte d'une maladie incurable. Le fait de savoir que de toute façon elle finira sa vie en prison ne pourrait-il pas précipiter sa décision d'y mettre fin ?