Nous ne sommes pas au tribunal. Je me permets de vous le faire remarquer car cela fait plusieurs fois que vous utilisez ce terme.
Vous ne pouvez pas en même temps nous reprocher de ne pas vouloir travailler avec le Parlement, de ne pas vouloir réfléchir avec lui, et repousser la proposition de rouvrir ultérieurement le débat sur les directives anticipées. Nous avons besoin d'avancer, mais je vois bien qu'à ce stade, nous n'avons pas de solution qui fasse consensus. J'ai déjà remercié le bureau de votre assemblée d'avoir accepté qu'il y ait jusqu'à quatre lectures de ce texte. Il me semble raisonnable de garder de quoi travailler.
Dans tous les cas, quelle que soit la date de sa potentielle adoption en première lecture, le projet de loi reviendra devant votre assemblée avant de devenir applicable. Il est donc important de continuer à cheminer, à réfléchir, à rencontrer celles et ceux qui se saisissent du problème.