Nous sommes naturellement défavorables à ces amendements d'élargissement. Le choix qu'expriment les directives anticipées n'est pas seulement individuel, car il implique l'entourage médical et familial, et interroge plus largement notre société dans son ensemble. Nos discussions le démontrent.
Pour n'être pas uniquement individuel, ce choix n'en est pas moins personnel et ne peut être fait que par la personne concernée et non un tiers.
Vous disiez plus tôt, monsieur le rapporteur général, que cette loi ne risquait pas, si elle était votée, d'annihiler la loi Claeys-Leonetti. Or c'est précisément ce risque qui suscite notre crainte et c'est exactement ce qui arrivera. Ce qui est arrivé chez nos voisins belges le prouve.