Par ailleurs, je précise qu'il est difficile – mais certes pas impossible – pour l'équipe médicale d'apprécier la douleur, a fortiori lorsqu'il s'agit d'une douleur réfractaire. Dans la mesure où les conditions sont cumulatives, la portée de ces amendements serait minime s'agissant d'un patient inconscient. Peut-être même seraient-ils inopérants. En effet, dans un tel cas, on ne peut jamais affirmer que la douleur physique est réfractaire – le patient, bien sûr, n'étant pas en état de dire qu'il souffre.